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École(s) de cirque

    Dans le cadre de mon master d'architecture, j'ai écris un mémoire qui traite l'évolution des écoles de cirque en France, depuis les années 1970, tant sur leur architecture, leur insertion urbaine que sur leur mode d'enseignement.

mémoire de master en architecture

encadrants : Yves-Ghislain Dessy & Marcel Freydefont

année : 2012

extrait de l'introduction du mémoire

 

    Dans ces cirques dits traditionnels, l’enseignement se fait par transmission, à l’intérieur même de la famille, au fil des générations. Aujourd’hui ce milieu s’est ouvert au monde «non circassien» et les nombreuses disciplines des «arts du cirque» se développent sur toute la planète.     
    On peut observer ce phénomène depuis les années 1970. En effet, l’après mai 1968 est fertile dans le monde du spectacle. Il se renouvelle et intègre l’imaginaire circassien. Jean-Baptiste Thiérrée et sa femme Victoria Chaplin nous proposent leur premier spectacle, Le Cirque Bonjour, en 1971, inspiré par leurs rencontres avec Alexis Grüss ; Ariane Mnouchkine, metteur en scène française et créatrice du Théâtre du Soleil, élabore Les Clowns, en 1969 ; Peter Brook, metteur en scène, acteur, réalisateur et écrivain britannique, met en place sa théorie de l’Espace Vide, théorie dans laquelle le corps admet une place très importante dans l’espace ; ou encore Coluche qui modernise l’image du clown à partir de 1974. En 1977, le Festival Mondial du Cirque de Demain fait ses débuts. 
    Mais le phénomène le plus important dans le domaine circassien est la création simultanée des deux premières écoles de cirque françaises. Alexis Grüss et Annie Fratellini décident en 1974 d’ouvrir les portes de leurs cirques jusqu’alors familiaux. Il ne s’agit pas encore de cours comme on les connait aujourd’hui, les élèves de l’École Nationale du Cirque Annie Fratellini et de l’École au Carré, de Grüss, sont en très grande autonomie. Un élément remarquable des ces écoles est la création simultanée de l’association d’un circassien (Alexis Grüss et Annie Fratellini) et d’un comédien (Silvia Montfort et Pierre Etaix), ce qui marque bien un tournant dans l’approche du cirque.    

    Depuis quelques dizaines d’années, en France, les écoles de cirque fleurissent dans de nombreuses villes sans forcément avoir pour vocation à former des circassiens professionnels ; elles s’ouvrent alors au grand public, dans une perspective de loisir sportif. Quel(s) phénomène(s) et évènement(s) ont favorisé ce développement ? Comment, où et avec qui ces écoles ont-elles vu le jour ? Le chapiteau est-il le seul lieu possible pour se confronter aux différentes disciplines de l’acrobatie, des agrès aériens, de la jonglerie ou encore du fil de fer ? Patrick Bouchain nous dirait que non, notamment par sa construction de l’Académie Fratellini à Saint Denis qui ne ressemble en rien au chapiteau de toile traditionnel. Se pose alors la question des éléments caractéristiques d’une école de cirque et des ambiances qui l’animent.

    Pour ce mémoire, je choisi de m’intéresser à l’évolution des écoles de cirque en France depuis les années 1970, date clé du renouveau circassien. En effet, depuis cette date, les écoles de cirque se développent sans cesse, sous différentes formes. La question est donc de savoir de quelles formes il s’agit, les publics qu’elles attirent ainsi que la place de l’Etat au vu de cette croissance.

 

Écoles traitées :

    - L’ENSAC, École Nationale Supérieure des Arts du Cirque, du Centre National des Arts du Cirque, CNAC, à Châlons-en-Champagne (anciennement Châlons-sur-Marne).

    - Centre International des Arts du Spectacle, Académie Fratellini, à Saint Denis.

    - Les Lézards Animés, dans le Chapidock, à Nantes

    - Le Nez Dans les Étoiles, à Bourges

    - École Nationale de Cirque de Montréal

structure du Chapidock
Chapidock
CNAC
Le Nez dans les étoiles
Academie Fratellini
Ecole Nationale de cirque

dernière mise à jour : avril 2017

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