Ce projet est la scénographie pour l'Opéra de Sergueï Prokofiev. J'ai décidé de l'implanter à l'Opéra Graslin, à Nantes. Chantal Thomas nous a encadré pour cet exercice.

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exercice de scénographie d'opéra

encadrante : Chantal Thomas

opéra : L'amour des trois oranges, de Sergueï Prokofiev

lieu : Opéra Graslin, Nantes

année : 2014

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    Cet Opéra de Sergueï Prokofiev date de 1921. On y suit les aventures d’un Prince hypocondriaque et malheureux. Avec son acolyte Trouffaldino, spécialiste en farces et attrapes, il part à la recherche des trois oranges, alors qu’il a subi une malédiction par une sorcière. Un mage, une cuisinière, des Ridicules, des Princesses dans des oranges,...  croiseront son chemin lors de ses péripéties. Il finira par trouver l’Amour et vaincre le Mal.
 

    Dans cet opéra sont présents des groupes de personnes (les lyriques, les tragiques, les ridicules,...) qui sont à la fois acteurs et spectateurs de la représentation. Je choisis de mettre en évidence cette mise en abîme en proposant sur le plateau un élément pouvant servir de gradins et permettant alors d’accueillir des personnages en position de spectateur, en recul par rapport au jeu. Des éléments identiques à ceux de la salle sont présents sur le plateau (colonnes, balustrades, motif), opposés à des structures épurés, les volumes les plus simples possibles. 
    Le Palais évolue en fonction de l’humeur du Prince. Les colonnes sont volontairement en fausse perspective accentuée puis d’autres «normales» viennent les remplacer. Tous les éléments sont amovibles et se déplacent en fonction des besoins du jeu et des lieux nécessaires (Palais, cour, chambre,...). Pour la quête dans le désert ils disparaissent pour ne laisser qu’une ligne qui traversent le plateau du lointain à la face. 

    Pour les costumes, tout comme pour le décor, je m’inspire entre autres de l’époque Louis XV, costumes détournés et mis au goût du jour, pour l’univers royal et l’absurdité de certains rôles, et pour d’autres les costumes sont beaucoup plus actuels.