Le Rocher au Barbu
Suite à la découverte d'une gravure importante datant du néolithique sur un rocher de la forêt de Fontainebleau, il m'a été demandé de réaliser une installation au sein du Musée Départemental de la Préhistoire d'Ile-de-France. La volonté de l'équipe était de communiquer au plus grand public sur cette découverte et sur la technique même de la gravure. J'ai proposé de construire à l'échelle 1 une portion du rocher en textile et de concevoir une vidéoprojection représentant la gravure existante et l'histoire de cette gravure et de sa découverte.
accompagnée de 5 étudiantes en formation au DPEA scénographie de l'ensa nantes :
Marine Brunet, Jennifer Colman, Marion Forissier, Alice Panziera, Pauline Renier.
regards extérieurs : Laurent Lescop & Philippe Lacroix
chef de projet dans la conception/réalisation d'une installation support de vidéo et du scénario de la projection
lieu : Musée Départemental de la Préhistoire d'Ile-de-France, à Nemours (77)
septembre 2015- juin 2016
Après 10 mois de travail, de recherches techniques, de tests de maquettes et de définition budgétaire, le musée a pris la décision d'interrompre la construction de l'installation.
Il a été découvert dans la forêt de Fontainebleau une gravure de près de 4x5m, représentant un anthropomorphe, une hache et des embarcations. D'après un sondage archéologique, ces tracés dateraient du néolithique récent.
Les découvertes de gravures se multiplient ces dernières années en Ile-de-France et notamment aux alentours de Fontainebleau. Le Musée départemental de la Préhistoire d'Ile-de-France a souhaité réaliser une exposition temporaire à ce sujet.
En tant que chef de projet, la question a été de trouver le moyen de retranscrire cette gravure et son histoire, son interprétation dans un musée. Nous avons choisi de réaliser une structure venant s'insérer dans le volume de l'espace d'exposition, sur laquelle vient s'inscrire un écran de projection. Un récit sur la gravure est projeté sur le textile.
Nous avons pensé le système constructif du volume ainsi que le story-board de la projection, que nous avons pu valider auprès d'un archéologue. Nous avons également par la suite commencé à réaliser la vidéo, faite d'images captées sur place et de graphisme.
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